Charte Erasmus +

Prenez connaissance de la charte ERASMUS+ 2021-2027

Tout établissement d’enseignement supérieur désirant prendre part au programme 2021-2027 de l’Union européenne pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport, doit disposer de la Charte Erasmus pour l’enseignement supérieur afin d’être éligible.
Le nouveau programme « Erasmus pour tous » tient notamment à renforcer la qualité de la mobilité des étudiants et du personnel, ainsi que l’accompagnement des établissements impliqués dans celui-ci. Il soutient les objectifs européens de modernisation et d’internationalisation de l’enseignement supérieur. 
La Charte Erasmus pour l'enseignement supérieur (ECHE) est une action centralisée. Elle représente une étape préalable et obligatoire à la participation aux différentes actions du programme Erasmus + pour la période 2021-2027 :

  • mobilité des individus à des fins d'apprentissage pour les étudiants et les personnels ;
  • coopération pour l'innovation et les bonnes pratiques.

 

L’UPF a ainsi soumis sa candidature à l’Agence Exécutive Education Audiovisuel et Culture (EACEA) qui a publié sur son site internet la liste des établissements sélectionnés dont celui de notre université.

 

L’UPF est titulaire de la Charte Erasmus+ pour l’enseignement supérieur (2021-2027) qui l’autorise  à organiser les mobilités étudiantes pour études ou pour stages, en s’engageant à respecter les principes fondamentaux de la mobilité Erasmus+...

Charte ERASMUS+ pour l’enseignement supérieur 2021-2027 à l’UPF

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Conformément à sa stratégie globale de recherche et d’échanges, l’UPF entend s’insérer dans l’écosystème international du bassin Pacifique. La création de l’Institut Confucius en lien avec l’Institut de la Diplomatie de Pékin, la mise en place de la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique (CNRS), et le projet en cours d’EUR du Pacifique avec l’Université de la Nouvelle-Calédonie autour du « développement durable et des diversités du Pacifique insulaire », en portent témoignage.


Dans cette perspective, l’UPF développe trois axes majeurs :

 


1)    Renforcer sa politique linguistique


-    Généralisation de l’anglais dans tous les cursus (contexte du Pacifique Sud anglo-saxon) et offre d’une deuxième langue : espagnol ou mandarin (en partenariat avec l’Institut Confucius de l’UPF)
-    Mise en place d’un parcours Français langue étrangère et promotion des langues et cultures polynésiennes, à destination des étudiants étrangers
-    Auto-apprentissage (voir la plateforme Erasmus)
-    Certifications : certification au terme de la licence et du master et certifications internationales (IELTS, TOEFL, CLES).

 


2)    Promotion des partenariats


- développer les partenaires Erasmus en Europe : actuellement 1 seul partenaire au Royaume Uni avec des incertitudes liées au Brexit (Ulster University à Coleraine), et 2 partenaires en Espagne, Castilla-La Mancha et Almeria)
- (ré)équilibrer les partenariats Erasmus en accueillant davantage les étudiants étrangers dans les cursus de l’UPF (avec la difficulté que les étudiants européens ne bénéficient pas de prise en charge forfaitaire de leur billet d’avion et perçoivent une indemnité de séjour inférieure à celles des étudiants Polynésiens) ;
- promouvoir des partenariats Erasmus+ hors Europe dans le bassin Pacifique : Nouvelle-Zélande, Cambodge, Vietnam.

 


3)    Diversification de la stratégie Erasmus


- outre la mobilité des étudiants et du personnel (KA1) qui s’est traduit par une montée en puissance des échanges,
- l’UPF entend développer la coopération entre organisations et institutions (KA2) :
•    des partenariats de coopération et échanges de pratiques
•    des partenariats pour l’excellence-Masters conjoints Erasmus Mundus des partenariats pour l’innovation

    


Actions et mise en œuvre :


 
1)    Mise en œuvre de la politique linguistique


-    Nomination d’une chargée de mission à la politique linguistique (auto-apprentissage et certification)
-    Création d’une école de langue (auto-apprentissage et certifications internationales) et accueil d’un lecteur en anglais (Univ. Hawaii) avec le soutien du MESRI (plan « Bienvenue en France ») ;
-    Mise en place d’un bureau d’accueil des Ri, refonte du site des relations internationales (en cours) pour rendre attractive l’offre de l’UPF et valorisation de l’engagement étudiant (cf. accueil et accompagnement des étudiants étrangers)

 


2)    Mise en œuvre des partenariats


-    Conventions Erasmus en cours de négociation avec la Sapienza (Italie) et Corvinus University (BCE-Budapest) et Eötvos Loránd Tudományegyetem (ELTE-Budapest) ;
-    projet Erasmus+ KA107 (déposé) avec l’URDSE de Phnom Penh (Cambodge) pour une licence professionnelle et projets de co-diplômes avec Open University de Hô Chi Minh City (Vietnam) pour une licence professionnelle Hôtellerie-tourisme et de Master MCI option tourisme avec la Business School de Victoria University of Wellington (Nouvelle-Zélande)

 


3)    Mise en œuvre de la diversification de la stratégie Erasmus


-    Consolidation des mobilités étudiantes (augmentation du nombre d’étudiants en mobilité dans les cursus, en stages, et organisation de Summer Schools) et des enseignants (appels à projet pour les mobilités arbitrés par une instance élue de l’UPF) ainsi que des experts (cf. mobilité d’un professionnel allemand de la comptabilité dans le cadre du master CCA de l’UPF) ;
-    Encouragement des formations Erasmus pour le personnel administratif
-    Mise en place de diplômes délocalisés ou de co-diplômes : exemple : master commerce international (MCI) avec Victoria University permettant de donner un passeport employabilité dans le monde professionnel anglo-saxon et francophone (soutien aux stages) ;
-    Soutien aux projets de recherche communs :
·    Soit dans le cadre de cotutelles de thèse et d’accueil de thésards européens et hors UE.
·    Soit à partir de structures fédératives de l’UPF comme la Maison des sciences de l’homme du Pacifique (MSH-P) (voir le projet Linkeast sur les langues polynésiennes de l’Est avec le Max Planck Institute de Iena et l’ANU ou le récent symposium sur l’Indo-Pacifique et les Routes de la Soie, actes à paraître édit. CNRS) ou le CIRAP sur les recherches ethnoarchéologiques (avec Paris 1, le CNRS, l’univ. de Nouvelle-Calédonie et l’ANU) ou encore l’Observatoire géodésique de Tahiti chargé du suivi de l’évolution de la répartition des masses à la surface de la terre et de la montée des océans (avec le CNES, la NASA et une vingtaine d’observatoires répartis dans de nombreux pays).
·    Soit dans les partenariats noués par les laboratoires de recherche de l’UPF